Le début de la fin (pv)

Messages : 13 Date d'inscription : 04/07/2010 Age : 32

Il y a déjà un bon petit moment de cela, j'ai séduit un idiot d'infirmier. J'avoue que c'est un petit passe-temps que de séduire des gens travaillant à l'hôpital, une garderie ou bien un orphelinat. Pourquoi ? Ils sont si faciles à manipuler et ainsi, j'ai un meilleur accès à mon repas préféré qu'est un enfant ou encore mieux, un nouveau né. Le soleil s'était couché, me laissant son petit monde à ma merci. Je me préparai, revêtant une jolie robe noire, me maquillant légèrement pour ensuite me coiffer. J'étais à croquer et s'en était presque désolant. Pourquoi une personne ayant ma personnalité doit-elle avoir un corps aussi... mignon ? En même temps, ça aide. J'ai appris à en tirer profit. Je passai ma main dans mes cheveux, m'assurant une dernière fois que tout était bien placé, puis quittai finalement mon luxueux appartement. J'avais rendez-vous ce soir, avec mon pantin du moment. C'était notre dernière soirée, même s'il ne le savait pas encore, son coeur allait arrêté de battre pour moi et pour quiconque ans quelques heures... J'eus envie de rire en voyant son sourire, il avait l'air si heureux de me voir ! Qu'est-ce qu'il était idiot ! Il me présenta un bouquet de fleurs, je fis semblant de les aimer, mais en fait, je détestais. Ces affreuses choses grandissent sous les bons soins de mon ennemi juré, le soleil. Moi, ce que j'aimais, c'est entendre les délicieux battements de son coeur, sentir son odeur et deviner les veines qui se tracent un chemin sous la peau si délicate de son cou. Si seulement il savait ce que j'allais lui faire vivre bientôt...

Au fil de nos rencontres, je lui avais avoué mon "amour" pour les enfants, ce qu'il ne sait pas, c'est que j'aime les voir morts... Bref, il m'avait fait entré quelques fois, en cachette, dans la pouponnière. J'avoue qu'à chaque fois, l'envie de tous les tuer était plus que dérangeante, mais je n'en avais rien fait, jouant mon rôle à la perfection. Dernièrement, je lui ai fait croire que l'un des bambins était ma petite soeur, mais que mes parents étaient des monstres et allaient la traiter de manière affreuse. Comme toujours, il avait tout gobé ! Ce soir, nous avions prévu de nous rendre à l'hôpital et d'enlever ma "soeur" pour lui épargner son soi-disant atroce destin. Voilà donc pourquoi je suis dans le parking de l'établissement,confortablement assise à attendre qu'il ne revienne avec l'enfant. Son temps était venu, mon infirmier m'ennuyait, il était devenu un tapis pour moi. Une marionnette que je manipulais à ma guise, plus aucune résistance, plus rien d'excitant ! Il me revint finalement, le bébé endormi bien caché. Nous quittâmes le parking comme si de rien était, il me promit que personne ne se doutait de rien. Nous allâmes nous réfugier dans un petit hôtel minable, personne ne penserait à aller là. Je fis un lit de fortune à mon petit dessert et m'occupai plutôt du plat de résistance. J'avoue, au départ, j'avais pensé les tuer tous les deux... Mais, je changeai d'idée, mon infirmier allait peut-être m'amuser encore un peu.

Nous fîmes l'amour pendant des heures, tentant de ne pas réveiller l'enfant. Après, il s'endormit. S'en était trop facile ! Je me levai doucement, ne faisant aucun bruit, puis allai prendre le bambin dans mes bras. Je l'amenai avec moi dans la petite salle de bain et ne pu résister plus longtemps, venant planter mes crocs dans son petit cou si frêle. Sa mort fut presque instantannée, personne n'entendit aucun son sortir de sa petite bouche, car j'y avais apposé ma main. Lorsque j'en eus fini avec elle, elle était couverte de bleu, à croire que quelqu'un l'avait battu ! Je revins la glisser dans son petit lit de fortune puis vint me fracasser durement la tête contre le miroir. Ça faisait à peine mal... et mon infirmier ne se réveilla même pas ! Quel idiot. Je me couvris de bleu, en venant même à me déchirer la peau. Quand j'eus terminé, on auait cru qu'on m'avait battu de manière plus que violente ! Il le fallait bien, je cicatrisais en quelques secondes sinon ! Je me mis à crier, appeler à l'aide. Là, mon infirmier se réveilla et se précipita pour venir vois ce que j'avais. Mais, il ne fut pas le seul à venir me voir. Deux employés de l'hôtel vinrent aussi et j'eus presque envie de rire en voyant leur tête. Je me retins, pleurant plutôt et faignant d'avoir peur d'eux, tout autant que de mon petit ami. On appela la police et je leur racontai que c'était mon petit ami qui m'avait obligé à tuer ma soeur et qu'il m'avait aussi battu. Toutes les preuves étaient contre lui, il avait enlevé ce bébé, j'ai un corps bien trop frêle pour pouvoir blesser qui que ce soit et c'est moi qui a l'air d'avoir été battue !

On l'arrêta sans qu'il ne comprenne rien à ce qui se passait, mieux encore, il croyait vraiment être le coupable ! Sûrement que les quelques bruits que j'avais fait s'étaient glissés dans son rêve et donné quelque chose du genre. Je portai plainte au poste de police, puis on voulut m'amener à 'hôpital mais je feins d'avoir trop peur et dit que j'allais bien, que j'allais m'arranger toute seule... On ne voulut pas me laisser partir au premier abord, mais vous connaissez l'emprise qu'ont les vampires sur les humains, ils n'eurent d'autres choix que d'accéder à ma demande. Je fus donc libre de mes faits et gestes, l'air amochée encore un peu, mais rapidement, plus rien ne parut. Un peu plus et j'avais l'air de n'avoir rien au poste de police ! Il n'y avait que ma robe qui était légèrement déchirée et tachée de sang. Tant pis, j'en achéterai une autre ! Maintenant, j'ai la paix. Mon pantin ira en prison, je pourrai m'amuser à aller l'y tourmenter à quelques rares occasions et j'ai pu avoir mon repas préféré. Je me cherchais donc quelque chose à faire, c'est lorsque je me promenais dans le parc que je croisai une autre fille de mon espèce. Il y avait longtemps que je n'avais pas discuté avec un autre vampire, consacrant tout mon temps à mon jouet. Je me dirigeai donc vers elle, en silence, puis lui tapotai doucement l'épaule, attendant qu'elle se retourne vers moi, puisque j'étais dans son dos.

-" Bonsoir... " Lui dis-je d'une voix empreinte de mystère, un peu comme tout les vampires parlent normalement x)

It All Started With Me Messages : 56 Date d'inscription : 08/04/2010

Aujourd'hui la journée s'annonçait plutôt bien, puisqu'il n'aurait pas un zeste de soleil à l'extérieur alors je pourrais sortir avec mon parapluie au cas où si mère nature nous aurait fait défaut. Je m'habillais d'une légère robe blanche avec des escarpins rouges et je mis mes verres fumées noires. Je sortis de mon appartement armé de mon parapluie et je m'aventura dans les ruelles près de chez moi pour débouché sur l'avenue principal. Je voulais me promenez pour regarder les vitrines des jolies boutiques que je fréquentais quand je le pouvais lorsque je n'étais pas malade. Après cela, j'irais au parc pour profiter de la faune et de la flore.

Tout cela est tellement moins jolie lorsqu'il n'y a pas de soleil, mais bon je n'y peux rien si je suis faite ainsi. Ma vie n'était pas voué à la chaleur et à l'amour de la nature, elle me déteste et ma vie sociale en a prit un grand coup, presque personne ne me parle puisque je suis rendue une inculte de la vie «estivale». Je suis affreusement blanche et je fais peur. On dirait une morte-vivante revenu de l'enfer pour vous hanter.

Enfin, lorsque je me suis rendu au parc je marchai en touchant ici et là à la flore, à la rosé déposé contre les jolies fleurs et l'herbe fraichement coupé, les petits oiseaux qui gazouillaient me manquait je m'ennuie de mon ancienne vie. Je veux qu'on me la rendre! Je n'y peux rien, hélas, à présent, mais je peux en profiter au moins quatre fois par année lorsque mère nature est cruelle avec le reste de la société mis-à-part moi, ces journées sont comme un anniversaire que je célèbre. Je vais surement fêtez cela avec Akeko, si il ne me prend pas l'idée de la tuez une fois de plus. C'est grave à quel point ma vie est difficile et morne. Je la déteste! Je pris une roche et la lança vers un banc, je fis un trou dans le banc et la roche éclata en petit bris. Je recula, je ne comprenais pas ce qu'il m'arrivais, j'étais si forte que cela?

Je m'aventurais sans plus jamais lancer une roche, je donnerais des coups dans la terre au lieu. C'est ce que je fis et je pus me sentir renforcer, j'étais rendu une surhumaine? Un monstre? Qu'est-ce qui se passait? Je ne comprenais plus ma vie... Au secours! Je m'accroupis à genoux et me berçais deux secondes pour me relevais et quelqu'un me tapotais l'épaule. Je sursautais et je me retournais.

« Ah!! ... Euh... Bonjour....»; dis-je en admirant la jeune femme qui était presque aussi pâle que moi et qui était d'une beauté que je devais lui reconnaître.