Ce moment de la journée était fait juste pour moi, c’était en fait le seul moment que je pouvais sortir quand le soleil battait en retraite et que la lune avançait triomphante avec sa faible clarté. Elle était si jolie accompagné par ses nuages d’étoiles, en orbite autour de la terre suivant un cycle irrégulier depuis quelques millénaires. Je n’avais pas envie d’autre chose que de cela ce soir. Je voulais rentrer mes pieds dans le sable froid, planter ma tête au sol et plongé mon regard dans cet univers si magnifique. J’en avais de besoin, de m’échapper d’ici, aller loin dans un autre univers. Un univers que je ne pourrais surement pas exister à cause de la lumière meurtrière de se soleil. J’aurais voulu autre chose pour moi, j’aurais voulu être une petite fille en santé. Pouvoir profiter du soleil et ne jamais devoir à cacher se si jolie visage. Je pris le temps de me préparer un peu et je sortis de mon appartement pour aller à la plage. La lune ne se montrait pas le bout du nez, elle était certainement timide ce soir, ne voulant pas un rendez-vous avec moi. Me laissant une fois de plus sans lumière pour moi, il est vrai que je n’aurais jamais bronzé avec ce manque de lumière u.v., mais au moins j’aurais eu l’impression d’être normal. Pour une fois dans ma vie, la normalité se raccrochait à un faible rayon de la lune, qui ne se montra jamais pour moi.
Je devais être une horrible personne pour que Dieu, me fasse cela. Je n’ai jamais demander grand-chose dans ma vie. De la chaleur humain ou bien naturel de la nature, mais rien de cela est venu à moi. Aucun petit ami et aucun soleil, et maintenant ce soir même pas la lune. Je commençais à perdre patience, alors je fermis les yeux pour imaginer des rayons de quoi que ce soit qui viendrait cajoler ma peau si glaciale et blanche. Je ressentis la présence d’un jeune homme, environ de mon âge et son pouls battait tranquillement sous son cœur. Je sentais son odeur, mais pourtant il était si loin, je le ressentais. Cela me faisait littéralement flipper, ce n’était pas humain ce ressentir cela. Je me relevai et tournai la tête vers ce jeune homme, je suis souris. Il était vachement mignon, un type qui me plairait surement si je n’étais pas si anti-sociale ses derniers temps depuis mon blanc de mémoire intense. Je me recoucha sur le sol et je l’entendis griffonner contre une feuille, je n'aurais jamais écris pendant un temps pareille, enfin je n'étais jamais capable d'écrire une ligne pendant le soir, mais pendant le jour c'était une toute autre histoire... Cela m'énervait tout ses griffonnement sans savoir réellement ce qu'il écrivait. Je me mis à genoux et m'avançais jusqu'à lui comme une féline qui courrait lentement après une souris. Un sourire se dessina sur mes lèvres, il avait l'air paisible. Je me mis devant lui et souffla légèrement contre ma franche qui se releva pour revenir fouetter mon visage. Je me retournai puis me recouchai contre le sol en regardant la lune et les étoiles. J'étais tout près de son genou, ce n'était pas dans mes habitudes de m'étendre tout près d'un étranger, mais il était trop mignon. Il m'apportait une légère chaleur que personne ne m'avait jamais apporter. Enfin, le moment serait mal choisi pour briser se silence. Le silence était agréable en ce moment, puisque je ne savais pas comment il réagirait et c'est ce qui m'excitait en ce moment. L'inconnu, le fait de ne rien savoir et de m'exposer à un potentiel "danger".