Akeko Miho

Avant l'amnésie (Enfance et adolescence)

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Notre charmante petite amnésique naquit sous le charmant petit nom de Kwon Yuri. Ses parents n’étaient pas très aisés, étant plutôt de la classe moyenne, mais cela ne changeait pas grand-chose, ils aimaient leur petite fille plus que tout au monde. Elle grandit, choyée, certes, elle n’avait pas tout ce dont on peut rêver, mais elle avait le principal et cela lui suffisait. Tout comme la vraie Akeko Miho, elle est née le 21 janvier, à Séoul en Corée. Et alors ? Plusieurs autres enfants ont vus le jour dans cette ville et le même jour ! Mais combien d’entre eux voient leur destinée venir embrasser celle de quelqu’un d’autre de cette manière ? Nous parlerons plus tard de ce petit détail qui changera à jamais la vie de Yuri, que vous connaissez plutôt sous le nom d’Akeko. Déjà enfant, elle se découvrit un talent pour les arts. Sa grand-mère avait un piano chez elle, à chaque fois, Yuri prenait plaisir à venir s’y assoir et tenter de jouer un morceau. Il faut dire qu’elle y allait à tous les jours, sa grand-mère étant aussi sa gardienne pendant que ses parents travaillaient. Cela vous paraîtra peut-être idiot, mais c’est grâce à ses nombreux essais et à la lecture de quelques livres traitant du sujet que la coréenne appris à jouer de cet instrument.

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La petite grandit en s’épanouissant, se découvrant aussi un don pour le dessin, le chant ainsi que la danse. En fait, elle se débrouillait plutôt bien en tout ce qu’elle entreprenait, sauf dans le domaine des relations interpersonnelles. Yuri était toujours la petite fille effacée qui rougit à un rien, celle que tous les autres élèves n’aiment pas, parce qu’elle n’a pas le dernier jouet qui vient de sortir. N’étant pas doué pour discuter, elle se referma sur elle-même, commençant plutôt à écrire. Vers l’âge de 15 ans, quelqu’un tomba sur un de ses poèmes et en fut ému ! En fait, c’est grâce à son écriture qu’elle commença peu à peu à se reconnecter avec la réalité, sortant un peu de son petit monde. Peu à peu, elle put montrer ses talents à son entourage et ainsi, se faire quelques amies.

Alors âgée de 16 ans, son petit monde bascula sans prévenir, alors qu’elle rentrait tranquillement chez elle. La coréenne fut percutée par une voiture qu’elle n’avait pas vue. En fait, le conducteur avait perdu le contrôle de sa voiture, n’ayant pas de klaxon, il ne pu avertir à temps la jeune femme qui marchait sans se douter de rien, les écouteurs aux oreilles. Yuri tomba dans un profond coma suite à l’accident, on craint pour sa vie, pour sa santé mentale ainsi que pour ses fonctions vitales. En résumé, elle frôla la mort et de plus d’une manière. Au cours de son long séjour à l’hôpital, dans un état d’inconscience, la maison de sa grand-mère passa au feu. L’incendie lui arracha les trois seules personnes qu’elle avait au monde, c’est-à-dire, sa grand-mère et ses parents, qui étaient là pour une simple visite, histoire de se changer les idées. Inconsciente, peu de chance pour qu’elle recouvre une vie normale et orpheline à la rue. Vraiment sa vie n’allait pas être aussi belle qu’elle le croyait…

Enfin, c’est ce que se disaient les docteurs. Cependant, le destin, encore une fois en décida autrement. Il y avait une autre adolescente du même âge et qui lui ressemblait énormément qui venait à l’hôpital. Une dénommée Akeko Miho, son cas était différent. Depuis des années, Akeko fréquentait l’hôpital à intervalle régulier, parce qu’elle avait un cancer. On avait cru pendant une année que son cas c’était amélioré, mais tout le monde avait faux. Cette Akeko mourut à l’hôpital, succombant à la maladie au plus grand désespoir de ses parents. La mère de cette jeune adolescente malade vit Yuri, en outre moi, étendue dans un lit, dans une autre chambre. La ressemblance entre sa fille et Yuri la foudroya. La femme alla se renseigner auprès des infirmières, demandant qui était l’adolescente qui ressemblait traits pour traits à sa défunte fille, c’est ainsi qu’elle apprit la tragique histoire de Yuri. Touchée par son passée et ne pouvant pas se remettre de la perte de sa fille, la dame décida avec son mari d’adopter la petite Yuri. Au départ, ils voulaient lui dire la vérité, lui expliquer ce qui c’était passé durant son coma et pourquoi ils l’adoptaient… Mais, comme tout au long de la vie de la coréenne, les choses ne se passèrent pas comme prévu.

Mon réveil ou ma mort... À vous de voir

Bon, à mon tour de raconter ! Parce que ça, je m’en souviens 8D ! Enfin, un peu. Bref… Lorsque je repris conscience, tous mes sens étaient engourdis. Je reprenais peu à peu vie, mais ce fut plutôt lent. Au début, je pouvais entendre quelques petits murmures, comme si les personnes étaient vraiment loin, puis, les sons se firent plus clairs. Ensuite, je pus ressentir à nouveau, sentant le doux tissu de mes couvertures sous mes doigts. L’odeur typique des hôpitaux se glissa jusqu’à mon nez, puis, j’ouvris très lentement les yeux. Au premier regard, je fus éblouie par la lumière, venant mettre ma main devant mes yeux. J’entendis quelques petits soupirs de soulagement, un cri de joie. Puis, lorsque je pus enfin voir normalement, je vis ces deux adultes près de mon lit. Ils ne me rappelaient strictement rien – normal en fait, mais je ne le sais pas. En fait, je ne savais pas où je me trouvais, ni même qui j’étais…

-« Où suis-je ? » Demandai-je d’une voix faible. « Vous êtes qui ? Et je suis qui ? » Ajoutai-je avec beaucoup d’hésitation dans la voix.

Le sourire s’effaça de leurs visages, la femme se retourna vers l’homme l’interrogeant du regard. Alors qu’il allait me répondre, la femme s’approcha de moi, un grand sourire aux lèvres et me prit les mains.

-« Mais, ma chérie ! C’est moi, maman ! Avec Papa ! Voyons Akeko, tu ne te souviens de rien ? » Me demanda-t-elle avec ce qui me sembla être une pointe de soulagement sur le coup.

J’avoue que je trouvai cela bizarre, pourquoi ma mère serait soulagée que je ne me souvienne de rien et pourquoi mon père aurait l’air contrarié par ce qu’elle vient de dire ? Justement, il sortit et alla voir une femme habillée en blanc qui passait devant la fenêtre.

-« Vous… êtes ma mère ? Je… m’appelle Akeko ? » Demandai-je, plus ou moins sûre.

-« Akeko Miho, pour être plus exacte. Oh ma chérie ! Si tu savais tout le souci que nous nous sommes fait pour toi ! » Me répondit-elle, une larme à l’œil.

La voyant ainsi, je ne me suis plus posé de questions, je ne voulais pas la faire pleurer. De toutes manières, pourquoi cette femme me mentirait ? Une autre inconnue, vêtue en blanc, entra dans la pièce avec mon père. En fait, elle était infirmière. Bref, lorsqu’elle m’adressa la parole, elle m’appela bel et bien Akeko. Dès que je pus sortir de l’hôpital, nous retournâmes « chez moi », aux États-Unies. On me présenta ma « petite sœur », Natsumi et on me montra des photos de ce qui était supposément mon enfance.

Le retour à la vie "normale"

Il me fallut un petit moment de réadaptation à la vie courante. Je ne savais absolument plus rien, même pas le résultat de 1+1 ! Cependant, tout pu se faire plutôt rapidement, ma famille était assez riche, donc j’avais droit à des professeurs privés et les meilleurs ! On m’apprit aussi mon passé. (En fait, c’était plutôt une manière de me faire une sorte de lavage de cerveau et à m’apprendre à être Akeko… Mais bon, ça ne partait pas de mauvaises intentions et mes « parents » ont toujours été très gentils avec moi, comme si j’étais vraiment Akeko en fait.) Tout un tas de gens m’entouraient, j’avais plein d’amis, une famille chaleureuse. Je me sentais vraiment coupable de ne pas me souvenir d’eux. Mon talent pour les arts me revint tout aussi naturellement que faire de la bicyclette. Chose qui en étonna plus d’un, car, apparemment, Akeko ne savait pas dessiner, ni jouer de piano. Rapidement, mes parents m’offrirent des cours, pour me faire plaisir, mais aussi, mieux faire passer le fait que je sois bonne ce que la vraie Akeko ne l’était pas. Apparemment, Akeko savait bien danser et chanter, heureusement, sinon, ça aurait vraiment pu paraître plus étrange !

J’ai finis par m’habituer à ma vie de riche Akeko Miho, oubliant complètement que j’étais en fait une orpheline à la rue qui s’appelle Yuri Kwon. Tout le monde croit, tout comme moi, que je suis bien Akeko. Tout le monde, sauf une personne. Un homme, de mon âge, il dit qu’il était amoureux d’Akeko quand il était adolescent. Il dit que je ne suis pas elle, et ce, depuis mon retour de Corée. J’avoue qu’il est arrivé à semer le doute dans ma tête. Suis-je vraiment cette Akeko ? Je n’en sais rien, mais je sais que je ne suis pas un escroc comme il semble le penser. Depuis le temps, je me suis habitué à le côtoyer, il me suit souvent, me disant d’arrêter de faire semblant d’être celle que je ne suis pas. Avec le temps, il est presque devenu mon ami, même si je sens un peu qu’il m’en veut d’avoir pris la place de sa bien-aimée. Enfin, c’est ce qu’il dit, après tout, c’est moi Akeko Miho. Non ? C’est ce que maman m’a dit quand je me suis réveillé… C’est ce que je crois depuis que j’ai 16 ans… Est-ce vrai ? J’aime le croire…

Je suis quelqu’un de très souriant, en fait, je ressemble beaucoup à ma petite sœur, comme si je n’en étais qu’une pâle copie. En fait, je suis un peu étrange, un jour, vous me rencontrerez, douce et gentille, même un peu timide. Le lendemain, je serai exubérante, drôle et pleine d’assurance. Il faut dire que je suis très différente à l’université et lorsque je suis tout simplement en ville. Aussi, je suis un peu comme les caméléons, m’adaptant selon les personnalités des gens qui l’entourent. Pourquoi ? Je veux plaire. Je veux me démarquer de ma chère sœur, tout le monde me répétant que j’en suis le double.

Mais qui se cache derrière tous ces masques ? Et bien, je ne saurais vous répondre exactement. Je ne m’en souviens plus. Je ne me souviens de rien… Je ne sais rien sur moi, ni sur rien d’autres. Depuis des années, je me cherche et me demande qui je suis. Tout ce que je sais de ma personne est ce qu’on m’a dit. Les premières années, je n’agissais que comme on me disait de le faire. « Tu sais, Akeko, tu aimais beaucoup… » Ça, c’était les mots magiques. Je disais que j’aimais la chose, même si en fait, je détestais ça. Maintenant, c’est un peu différent. Je n’essaie plus d’être la personne qu’on me dit d’être, mais plutôt moi-même. Je m’affirme un peu plus qu’avant, mais je reste refermée sur moi-même. En apparence, je souris et ris tout le temps. C’est parce qu’on m’a dit que j’étais comme ça, avant mon accident, que je le suis devenu. Je suis devenu quelqu’un de sociable, enjoué et sympathique. J’adore sortir en boîte et boire de l’alcool, et ça, ce n’est pas parce qu’on m’a dit d’apprécier cela que j’aime ça ! Je suis devenu race queen et mannequin par mon propre choix aussi et j’adore ce job. Au début, j’étais un peu gênée, mais j’ai finis par m’habituer à voir ma photo dans les magazines, même que je trouve ça flatteur !

J’ai appris à être Akeko, m’effaçant petit à petit. Il m’est rendu atrocement facile de m’oublier et de m’effacer pour laisser la place aux autres. Comme avec ma sœur… Si quelqu’un lui plaît et me plaît aussi, j’aurai tendance à faire abstraction de mes sentiments et de rechercher à les réunir, même si, dans le fond, ça me donne envie de mourir. Je suis trop gentille, je ne veux jamais blesser les autres. J’ai beaucoup de difficultés à dire non ! Et je déteste cela. Mon entourage dit que ça ne me ressemble pas, qu’habituellement, je sais ce que je veux et n’accepte pas le reste. Mais il faut dire que, depuis mon retour de Corée, il y a de cela quelques années, on m’a fait remarqué plus d’une fois que j’avais changé, pas beaucoup mais… Souvent, ça m’amène à me poser des questions sur moi, tout comme ces bribes d’images qui me viennent en tête. Pourtant, elles ne collent pas avec ce qu’on m’a dit sur mon passé…

Je suis plutôt du genre crédule, croyant à peu près n’importe quoi. Certes, il m’arrive de rire de ce que les gens me disent et leur répondre que c’est impossible, mais au fond, une partie de moi y croit. Je suis quelqu’un de très attentionnée et surtout, de romantique ! J’adore les petites attentions qu’on me porte, les fleurs, les soupers aux chandelles et les belles paroles. Je craque facilement pour un homme, mais n’en tombe pas amoureuse pour autant. La deuxième chose étant beaucoup plus difficile à faire dans mon cas. Aussi, je ne le remarque jamais que quelqu’un est amoureux de moi ! Ce n’est que si la personne se déclare ou ne m’embrasse, que je ferai le lien, sinon, je crois tout simplement que la personne est très gentille !

Il m’arrive d’être très impulsive ou tout simplement immature. Encore à mon âge, j’adore les animés et les mangas. Il m’arrive aussi d’agir parce que mon amie m’y a mis au défi, c’est d’ailleurs ainsi que j’ai fait une rencontre intéressante… Avec mes amies, je suis comme ça. Drôle, fonceuse et confiante. Sans elles, c’est un peu différent. Je suis plus timide, plus tourmentée, je n’ai rien qui puisse retenir mon attention loin de mes pensées, donc, je suis plus dans la lune et mon petit côté Yuri ressort. Maladroite, car je ne prête plus d’attention à mon entourage, je me laisse facilement absorber par mes questions existentielles… Bref, vous apprendrez bien à me connaître !

photoshoot of you? ▬
Je mesure 1m74 pour 51kg. Donc je suis plutôt grande et mince, mais ça, vous pouvez très bien le voir. Ma taille élancée et svelte m'est en partie dûe à la danse ainsi que la natation. J'ai de grands yeux noirs très expressifs entourés de longs cils épais, mon regard pétillant est habituellement une chose qui fait partie de mon charme. Je ne me maquille pas beaucoup, peut-être une petite touche sur les yeux ou un peu de gloss, histoire de faire ressortir mes jolis traits, mais rien de plus. Je préfère et de loin le naturel au plastique.

J'ai une peau très délicate et fragile. Ayant tendance à faire des bleus à un rien. Il est donc presque normal de voir quelques hématomes ici et là, puisque j'ai tendance à être un peu maladroite. Je m'habille selon ses humeurs. Je n'ai pas de style en particulier, en fait, vous pourriez me voir un jour vêtu d'une robe de gothic lolita et le lendemain, d'une jupe d'écolière et d'une chemise blanche. Pour moi, en autant que ce soit joli et que ça me fasse bien ! J'ai une longue chevelure lisse et soyeuse m'arrivant au milieu du dos. Mes cheveux sont naturellement de couleur brun foncé, mais il m'arrive de les teindre. Ils sont tellement plats que je n'ai pas besoin de les aplatir au matin, en fait, sont-ils vraiment dépeignés au matin ? Parfois leur raideur m'ennuie quelque peu, mais quelle femme ne se trouvera aucun défaut ?

J'ai deux tattoos, un étant le kanji du mot amour dans le cou et l'autre étant un dessin tribal au bas du dos. Mon excuse pour avoir un tattoo aussi "kétaine" que amour dans le cou ? C'est un pari que j'ai perdu. Seulement, je ne vous avouerai pas que ce tattooage ne me dérange en rien. Au fond, je l'aime bien même ! Aussi, j'ai un piercing au nombril et j'en suis très fière. Je trouve ça mignon ! Aussi, j'ai une petite cicatrice sur le front, mais on ne la voit pas, elle est toujours caché par une mèche de cheveux.
all around you? ▬
Des relations amoureuses ? Vous pouvez oublier cela. Je ne plais pas aux bonnes personnes. Souvent, je tombe amoureuse, mais souvent, il est gay ou en couple ou bien déjà amoureux d'une autre. En plus, je ne me rends jamais compte quand quelqu'un est amoureux de moi, alors... tout pour dire que je n'ai aucune chance dans ce domaine. En amitié ? Et bien, c'est différent. J'ai des amies supers ! Je les adore et jamais je ne les abandonnerai. Pour moi, la loyauté est très importante. Je suis toujours là pour eux, ils le savent et c'est réciproque. Je sais que je suis trop gentille, mais quand même, je n'en ferais pas autant pour eux si c'était à sens unique. Je n'ai pas besoin d'aide pour me planter ou me blesser, j'en suis amplement capable moi-même !